Santé de la femme et de la jeune fille : les premières dames s’attaquent au cancer

Ce fléau était hier au cœur du programme des conjoints au Sommet des leaders États-Unis-Afrique, initié par la First Lady américaine, Jill Biden.

L’épouse du président américain, Dr Jill Biden, a rassemblé hier, mercredi 14 décembre, ses homologues d’Afrique au Reach Kennedy Center for Performing Arts de Washington. Lieu mythique s’il en est, pour se mettre ensemble, ouvrir un front commun contre le cancer, partager et faire avancer les priorités y relatives. Surtout, adresser de manière appropriée les obstacles à la prévention de cette affection, la détection précoce, et la prise en charge des femmes et jeunes filles victimes en Afrique et dans le reste du monde. Aux avant-postes de ce baroud, Mme Chantal Biya, épouse du président de la République du Cameroun, qui est aux côtés de son illustre époux au 2e Sommet Etats-Unis – Afrique à Washington. La première dame a effectivement participé aux échanges qui portaient sur le « Cancer Moonshot » de l’administration Biden. Lesquels échanges, modérés par l’ambassadeur itinérant John Nkengasong, coordonnateur des activités du gouvernement américain pour la lutte contre le Vih/Sida à l’échelle mondiale et représentant spécial pour les questions de santé au département d’Etat, ont également connu la participation d’une vingtaine d’autres premières dames africaines. Et aussi des représentants de laboratoires pharmaceutiques, des centres de recherche, des partenaires des secteurs public et privé.
A l’entame, Doug Emhoff, époux du vice-président des Etats-Unis, Kamala Harris, a lancé les débats par un clin d’œil à cette jeunesse inspirante et prometteuse pour l’Afrique. « La créativité et l'ingéniosité des jeunes leaders africains contribueront à façonner l'avenir de notre monde. Nos jeunes, ici aux États-Unis et dans toute l'Afrique, ouvrent la voie », a-t-il relevé en introduisant Kalkidan Tadesse. Jeune Ethiopienne, ancienne élève de l’Initiative des jeunes leaders africains de l’Usaid, elle a lancé une entreprise de production de serviettes hygiéniques à base de fibres de bananiers. La jeune fille s’est étendue sur les difficultés et enjeux de l’hygiène menstruelle pour de nombreuses femmes et filles dans son pays et le reste du continent. Ainsi que sur les difficultés à monter une affaire ou une entreprise quand on est jeune et fille.
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