La mise en place de ce regroupement s’est visiblement faite sur un gros malentendu. Et des partis cités comme membres ont dû mettre les points sur les « i ».
C’était la surprisse de mi-janvier. L’opposition politique camerounaise s’est enrichie d’une nouvelle coalition. Initiée autour d’Akere Tabeng Muna, la « Plateforme pour la nouvelle République » a vu le jour le 15 janvier dernier à Yaoundé. A l’annonce initiale, la coalition avait été présentée comme regroupant des partis tels que l’AFP, l’UPC et l’UFP, entre autres.
Mais des mises au point ont réduit les ralliements. D’abord, l’Union des populations du Cameroun a vite indiqué dans un communiqué, qu’il s’agissait d’un malentendu, le vice-président de l’UPC invité à cette rencontre n’ayant pas acté le ralliement à la coalition. De même, Olivier Bilé, président de l’Union pour la fraternité et la prospérité, a distingué le ralliement unilatéral du maire UFP de Yabassi, de celui du parti entier.
Présidente nationale de l’Alliance des Forces progressistes (AFP), Alice Sadio est la secrétaire générale de cette plateforme. Pour elle, ce regroupement est plus précis que les précédents. « Sa particularité est qu’elle répond d’office et sans équivoque à la question de qui sera son candidat à la présidentielle. Question qui a toujours été taboue dans les autres regroupements et qui offrait un spectacle déplaisant de l’éclatement à quelques jours de l’élection », justifie-t-elle.
La semain...
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