Promotion du bilinguisme: à chacun son école

Pour familiariser les jeunes générations avec l’anglais et le français, les familles commencent par le choix des établissements scolaires.

Cet établissement du sous-système anglophone installé au quartier Obili a une réputation établie. Sa publicité se fait de bouche à oreille. C’est de cette manière que Rosine Nkonla a été informée. « Une connaissance m’en avait parlé avec une telle emphase que j’y suis allée inscrire mon fils Daniel (4 ans à l’époque, ndlr) qui y a fait tout son cycle primaire ».

Depuis l’an dernier, il est à la section anglophone du collège Saint Benoît. A 11 ans, le petit Daniel est parfaitement bilingue. Rosine Nkonla y est retournée  l’année d’après avec son deuxième fils, David. Daniel et David sont les deux anglophones d’une fratrie de cinq. En Class 5, David confie que les enfants de parents francophones sont plus nombreux que ceux de parents anglophones. Cela s’explique : « Quand on voyage, on comprend la nécessité de parler l’anglais.

C’est la langue des affaires, des universitaires, des rencontres internationales. Et pour notre pays, il est nécessaire que ce bilinguisme se vive dans les familles, en milieu professionnel, partout », argumente Rosine Nkonla.  Ici, les enfants passent du français à l’anglais, de l’anglais au français, même si la langue d’enseignement est strictement l’anglais.

Dans un autre établissement qui promeut le bilinguisme. Ici, de la maternelle au secondaire, l’établissement propose un sous-système anglophone et un sous-système francophone, au choix des parents. « Nous avons opté pour les deux formes pour être en adéquation avec les sous-systèmes de l'éducation au Cameroun.

En même temps, la communauté anglophone et francophone dans notre quartier exprimait le besoin d'une structure apte à accueillir leurs enfants », explique Doré Ngantou, fondatrice....

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