Universités francophones: cap sur la qualité et la gouvernance

Ces thèmes sont au centre des travaux de l’Assemblée générale de la Conférence des recteurs des universités francophones d’Afrique et de l’Océan indien ouverte hier à Dschang.

Pour que le continent africain puisse amorcer un développement intégral, il lui faut des universités de qualité qui mettent sur le marché des étudiants capables de créativité, d’inventivité, imaginatifs, bref, des multiplicateurs de croissance.

Mais pour cela, il faut que des notions telles que la gouvernance et l’assurance qualité soient une réalité concrète dans les universités francophones, car, un recteur d’université peut avoir le savoir, le savoir-faire, mais pêcher dans la gouvernance.

Ce n’est donc pas un hasard si ces concepts de gouvernance et d’assurance qualité sont au coeur des travaux de la Conférence des recteurs des universités francophones d’Afrique et de l’Océan indien (Crufaoci), ouverts hier à Dschang, région de l’Ouest, par le ministre de l’Enseignement supérieur.

Le Pr Jacques Fame Ndongo a remercié la Crufaoci pour le choix porté sur le Cameroun qui abrite pour la première fois de son histoire des travaux de cette envergure. Il s’est ensuite réjoui du choix des thèmes que constituent la gouvernance universitaire et l’assurance qualité.

« Ces concepts fondamentaux régissent le fonctionnement de la nouvelle université que l’Afrique est en train de bâtir », confie le Minesup. Il se dit également heureux de voir les recteurs des universités francophones et les directeurs des centres d’instituts de recherche se retrouver à Dschang pour cogiter, réfléchir sur l’avenir des universités africaines notamment à l’aune de ces deux pôles fondamentaux et stratégiques.

Ils sont au total 32 recteurs et présidents d’universités venus de 13 pays dont le Sénégal, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Mali, le Bénin, le Togo, le Gabon, le Tchad, la Côte d’Ivoire, le Niger, la RDC.

Durant trois jours, jusqu’à demain mercre...