Formation au maintien de la paix en Afrique: de nouvelles réformes en vue

C’est l’enjeu au centre de l’assemblée générale annuelle et du conseil d’administration de l’Association africaine des institutions de formation au soutien à la paix qui se sont ouverts samedi à Yaoundé.

Yaoundé abrite depuis samedi, l’assemblée générale annuelle et le conseil d’administration de l’Association africaine des institutions de formation au soutien à la paix (APSTA).

L’ouverture des travaux a été présidée par le secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie nationale, Galax Yves Landry Etoga, représentant le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, président du conseil d’administration de l’EIFORCES. L’enjeu des assises de Yaoundé est la validation des réformes en vue de doter cet organisme de nouvelles prérogatives et attributions.

En effet, depuis octobre 2017, l’APSTA a été placée en restructuration auprès de l’Ecole internationale des forces de sécurité (EIFORCES). Cette dernière étant le centre d’excellence de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) pour la for mation au soutien à la paix et membre représentant de l’Afrique centrale au conseil d’administration de l’APSTA.

A ce titre, l’EIFORCES a, pendant cette période, assumé la présidence tournante de l’APSTA et abrité son secrétariat exécutif à titre intérimaire, afin de conduire le processus de réforme institutionnelle engagé. Au terme de ce chantier conduit avec succès, les travaux de Yaoundé qui s’achèvent ce jour, doivent aboutir à l’adoption de ces réformes, à l’établissement du siège de son secrétariat exécutif, ainsi qu’à un renforcement des prérogatives et attributions de l’APSTA, entre autres.

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