Transition vers les villes durables en Afrique: ce sera par la décentralisation

Élus locaux, partenaires au développement, acteurs institutionnels réunis à Marrakech du 20 au 24 novembre dernier dans le cadre du 8e sommet Africités, ont appelé à l'accélération de ce processus dans les pays africains

La première demande formulée par les 8 000 participants au sommet Africités à Marrakech au Maroc, lors de la cérémonie de clôture samedi dernier, est adressée aux gouvernements des pays africains. Il est attendu d'eux de « promouvoir la décentralisation en vue d'assurer la bonne gouvernance et d'aider les villes et territoires à s'acquitter de leur mandat ». Concrètement, les élus locaux demandent aux gouvernements de leur fournir « les ressources financières et humaines requises pour la prestation de services ». C'est l'épine dorsale des échanges et débats menés pendant cinq jours, dans le cadre de cette 8e édition du sommet Africités. Le thème central retenu pour ce rendez-vous des élus locaux d'Afrique, placé sous le très haut patronage du Roi Mohammed VI, était « La transition vers des villes et territoires durables : quel rôle pour les collectivités territoriales d'Afrique ? ».

Assurément, les 20 ans d'Africités dont la première édition s'est tenue en janvier 1998 à Abidjan en Côte d'Ivoire, se sont inscrits dans le contexte de l'histoire contemporaine d'Afrique. Ceci en prenant en compte les différents agendas mondiaux, et de façon plus spécifique, l'agenda 2063 de l'Union africaine. Cet outil ayant comme perspective, pour 2030, les Objectifs du développement durable adoptés par les Nations unies. Pour ce faire, le mouvement des autorités locales et territoriales, avec l'accompagnement des gouvernements, des partenaires au développement, plaide pour « la mobilisation des ressources pour développer les capacités nécessaires à la transition vers des villes et des territoires durables en Afrique ». En outre, ils insistent sur la formulation des politiques qui pourraient aider les citoyens à tirer parti des avantages d'une prestation de services efficace dans leurs villes et territoires respectifs. Les élus locaux, plus de 3 500 venus de 16 500 collectivités locales et territoriales africaines, se sont également montrés préoccupés par le partage d'expériences, et surtout la traduction en actes des informations et connaissances acquises lors de ces assises. Le Cameroun, quant à lui, avait placé la décentralisation au cœur de sa partici pation à ce sommet. Ce, pour une transi...

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