Créations des partis politiques : la qualité ou la quantité ?

Sur les dix derniers partis politiques créés au Cameroun, seul le Front des démocrates camerounais a pu décrocher un siège de conseiller municipal lors des dernières élections.

Le Front des démocrates camerounais (FDC) est visiblement l’un des plus heureux des dix derniers partis politiques créés au Cameroun. La formation politique dirigée par Denis Emilien Atangana, transfuge du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, peut ainsi se targuer d’être la seule de cette vague à avoir pu décrocher un siège de conseiller municipal lors des élections couplées du 9 février 2020. Ce parti figure de ce fait au rang des 18 ayant enregistré au moins un conseiller municipal au cours de cette double confrontation électorale. Le président de ce parti est en effet l’un des 25 conseillers municipaux que compte la commune de Monatélé dans le chef-lieu du département de la Lékié. Un double scrutin qui n’a pas été favorable à l’Alliance républicaine (AR) qui a vu le jour en décembre 2018. Son président, Jacques Maboula Mboya, maire sortant de la Commune de Yabassi, n’a pas pu rééditer l’exploit de 2013 lorsqu’il avait damé le pion dans cette commune au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Sous la bannière de l’Union pour la fraternité et la prospérité (UFP), il avait alors profité des conflits à l’intérieur du principal parti politique camerounais pour prendre le contrôle de la principale commune du département du Nkam à l’issue des élections municipales de 2013. Mais son alliance avec l’UFP a vite fait long feu et le RDPC a eu le temps de panser ses plaies dans la localité.
Quid des autres ! Ils se sont sans doute contentés d’exister. Le Parti républicain du peuple (PRP), légalisé le 28 décembre 2018, a certes présenté une liste de candidats qui a concouru à la commune de Yaoundé 4, sous la conduite d’un animateur de radio urbaine de la ville de Yaoun...

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