Eclairage public : Ngaoundéré broie du noir

La vétusté et l’absence de ces infrastructures plongent la ville dans l’obscurité et créent un climat d’insécurité.

Si certains habitants prennent du plaisir à visiter la ville de Ngaoundéré en journée, d’autres par contre ne le préfèrent pas dans nuit. Et pourtant, ce n’est pas l’envie qui manque. C’est que « Ngaoundéré by night » ne brille pas de mille feux comme ailleurs, à cause de l’absence de l’éclairage public. Et du coup, c’est chacun qui a peur de se faire agresser même dans son quartier. De Mbideng à Hauts-Plateaux, en passant par Bamyanga, entre autres, presque toutes les rues ne sont éclairées que par des phares de motos taximen qui vont et viennent. Sur certains axes principaux comme celui de la cathédrale qui conduit au Collège de Mazenod, les rares lampadaires existent ont perdu de leur ampoule. Même le centre commercial n’est pas éclairé, la nuit tombée. 
A l’œil nu, on comprend que les lampadaires ont fait leur temps et attendent d’être remplacés. Ici, seules certaines résidences se payent le luxe d’éclairer leurs alentours. Une situation qui n’encourage pas la plupart des citoyens de la ville à se balader dans la nuit ou à prendre un bol d’air sur les bancs publics. « Nous vivons pratiquement dans le noir et c’est pourquoi le taux des agressions, de vol de motos, de même de viol est élevé. Le nouvel exécutif doit relever ce défi au cours de sa mandature », se plaint Eric Bouba, étudiant à l’Université de Ngaoundéré. Et Axel Eya’ané du quartier Mbayanga d’ajouter : « Nous ne sommes pas vraiment en sécurité avec la situation actuelle. Il est difficile pour nous de rester hors de la maison aux heures tardives ».
Du côté de la...

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