Minorités et handicapés : encore des efforts

Même si l’on note un léger frémissement, beaucoup reste à faire pour aboutir à une plus grande représentativité.

Les manquements observés dans l’inclusion des handicapés au sein des formations politiques ont conduit à la création, cette année, d’un parti dédié prioritairement à la défense des intérêts de cette catégorie de personnes. Il s’agit de l’Alliance démocratique des handicapés et sympathisants du Cameroun (Adhsc), fondé par Magloire Kouati. Cette arrivée sur la scène politique vient en appui au plaidoyer déjà mené par des organisations de la société civile, notamment la Plateforme nationale des organisations de promotion de l’inclusion des personnes handicapées du Cameroun. Ceci d’autant plus que plus de 35000 d’entre elles sont inscrites sur les listes électorales, sur une population d’environ 3,5 millions d’individus. Conscients des enjeux, quelques partis politiques essayent néanmoins d’inverser la tendance observée pour l’instant.
L’actualité récente au sein du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) par exemple est assez illustrative de l’importance que ce parti accorde aux minorités et aux personnes frappées de handicap. Dans le cadre du renouvellement des bureaux de ses organes de base, le président national, Paul Biya, a signé une circulaire le 8 juillet dernier dans laquelle il demande la prise en compte de cette catégorie de militants tout au long du processus. Cette interpellation est un rappel, puisque le parti a toujours pris soin de les intégrer sur les listes de candidatures à chaque élection locale. Et au sein du RDPC, les handicapés occupent différents postes de responsabilité. 
L’Union démocratique du Cameroun

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