Le casse-tête du transport

Diverses offres sont proposées aux parents. Mais la sécurité des enfants qui préoccupe, détermine les choix. 

Il est 6h30 ce vendredi 09 septembre 2016. Aminou est déjà là. Ce conducteur d’un car de transport en commun a été mobilisé par une école primaire pour le ramassage des élèves. Depuis trente minutes, il parcourt les rues de la partie nord de Ngaoundéré. Outre les enseignements, cette école primaire privée, située au quartier Baladji, propose une offre de transport en commun des élèves. 
L’établissement a acquis l’année dernière deux mini bus de 15 places chacun. Outre les frais de scolarité, les parents ayant souscrit à cette offre, déboursent 10.000 F par enfant et par mois. Dans beaucoup de villes du pays, la plupart des établissements scolaires proposent cette prestation. Les prix pratiqués varient en fonction des distances. Généralement, la moyenne est de 10.000 F par mois et par enfant. 
Les points de ramassage, généralement, les carrefours, sont indiqués de concert avec les parents et les chauffeurs qui viennent chercher les enfants à une heure précise et les déposer après les cours. Les frais sont payés au début de chaque mois ou au début de chaque trimestre. « C’est plus pratique. Avec cette formule, je sais que les enfants seront en sécurité et qu’ils vont arriver à l’heure », explique Jean Marie Alama, fonctionnaire en service à Ngaoundéré.
Certains parents ayant un moyen propre de locomotion, confient la tâche à un chauffeur. D’autres s’en chargent eux-mêmes. Par conséquent, ils sont obligés d’adapter leur rythme de vie, tout au moins pendant les périodes de classe, à...

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