Héritage culturel : une maison pour les afrodescendants

Les contours de ce projet étaient au cœur des échanges tenus le 29 juillet dernier à Yaoundé.

Ces fils et filles du continent africain ayant perdu leurs repères culturels peuvent se tenir tranquilles. Les descendants d’Afrique déportés du fait de l’esclavage et faisant désormais partie des populations d’Amérique ou des Caraïbes peuvent se réconcilier avec leurs origines. Du moins c’est ce que vise le projet de construction d’une maison des afrodescendants au Cameroun, plus précisément à Yaoundé. Un havre pour prouver à ces hommes et femmes que l’Afrique terre d’accueil, l’Afrique terre mère, a toujours les bras ouverts pour sa progéniture. Afin de ressortir les enjeux de ce projet de reconnexion entre l’Afrique et ses enfants, une conférence inaugurale a été donnée le 29 juillet dernier à Yaoundé, au siège du Centre international de recherche et de documentation sur les traditions et les langues africaines (Cerdotola) à Yaoundé. Enseignants d’université, experts et plusieurs autres personnes se sont joints à la rencontre pour échanger sur des sujets y relatifs. Le thème central des discussions était : « L’importance de la maison des afrodescendants pour le travail de mémoire et de reconnexion avec les diasporas africaines ». 
L’idée du projet est en effet venue des expériences personnelles du porteur de cette initiative, Kounchou Feze, promoteur culturel camerounais. Elle germe durant ses voyages dans certaines parties du monde et lieux de mémoire comme l’Île de Gorée au Sénégal ou les plantations américaines dans lesquelles les esclaves ont travaillé, entre autres sites parcourus. Par ailleurs, le porteur du projet dit être attristé de voir ses frères de l’autre côté du monde revenir en Afrique en tant que touristes. La mise en œuvre de ce projet sur le sol camerounais devra ainsi faciliter les retrouvailles, et sur...

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