Réinsertion des ex-combattants : le rythme s’accélère

D’importants moyens débloqués par le chef de l’Etat ont permis l’accompagnement de 600 jeunes dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord.

Le compteur du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réinsertion affiche plus de 600 ex-combattants pris en charge dans les centres régionaux de Bamenda, Buea et Maroua. Le gros de cet effectif se trouve dans l’Extrême-Nord. Par ailleurs, il est croissant dans la région du Nord-Ouest, depuis le lancement de l’opération « Bamenda Clean ». A en croire Adamu Musa du Cnddr, ce sont au moins deux ex-combattants qui intègrent le centre chaque jour. En vue de leur encadrement optimal, le président de la République a décidé de doter le Cnddr des centres de réinsertion modernes et adaptés aux besoins des ex-combattants. Dans cette dynamique, celui de Bamenda est achevé. Les ex-combattants de cette région regagnent leur nouveau cadre de vie au plus tard en décembre. A l’Extrême-Nord, les travaux de construction du centre de Mémé dans le Mayo-Sava débutent dès janvier 2021. Quant à la région du Sud-Ouest, on annonce au Cnddr que les fonds sont déjà disponibles et la passation du marché faite. La pose de la première pierre de cette infrastructure aura d’ailleurs lieu dans les prochains jours.
Ces centres dits multidisciplinaires offrent une palette de formations aux ex-combattants. A côté des technologies de l’information et de la communication, l’on a la mécanique automobile, la maçonnerie, la menuiserie, la couture, les métiers agropastoraux, etc…Et le bonus, l’éducation morale et citoyenne, mais surtout l’enseignement de base. « Il est apparu que beaucoup de ces ex-combattants ne...

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